Non vous n’êtes pas obligé déguster votre burger avec un soda. En effet, il n’y a pas que les ados pour apprécier le fast-food et les mets qu’il a engendré. Nombre d’adultes qui apprécient les plaisirs de la table lorsqu’ils en ont le loisir ont adopté ce « life style » qui attache bien plus d’importance au temps qui passe qu’aux calories qui s’entassent.

Mais ce mode de vie ne doit pas vous faire renoncer à un bon verre de vin. Le hamburger (viande hachée entre deux tranches de pain) est une très ancienne spécialité de la ville d’Hambourg. Le cheeseburger quant à lui est une évolution apparu vers 1925, oeuvre d’un jeune cuisinier de Pasadena (Californie) nommé Lionel Sternberger qui eut l’idée d’enrichir son sandwich d’une tranche de fromage (cheese). Si l’histoire lui attribue l’idée, c’est l’un de ses confères de Denver (Colorado), Louis Ballast, qui en fit une marque déposée en 1935.

Quoi qu’il en soit, on sait tous le succès de ce plat. Avec ou sans fromage, il est alors question de choisir un vin adapté. On restera concentré sur les deux grands classiques : le hamburger du cheeseburger.

Pour ces plats, les vins blancs les plus légers sont à éviter. Dépourvus de tanins et peu structurés, ils se laisseraient submerger par le coté sucré du ketchup, l’acidité des cornichons ou encore le gras du fromage : le vin choisir ne doit pas s’effacer à la première bouchée.